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Anna - Pompon

LE POMPON

(François Pelissou)

 

9h23 sur le tableau

Le transfert aura bien lieu, 

Vous reverrais-je bientôt ? 

L’oiseau de proie sur le tarmac

Attends sa portée de piailleurs… 

Je garde les pieds dans le sable … Chaud,

j’allanguis les yeux mi-clôs, m’endorlotte,

Entre l’ombre et la lumière de ma paillotte.

 

Dar Djerba, ma douce, tes bras me manquent déjà…

Refrain : 

On s’jette à l’eau, 

Dans l’eau de vie, 

En espérant en faire le tour, 

Comme un manège 

On veut l’pompon.

Mais on s’ménage, on envisage, 

On réfléchit.

Et puis les rêves ils sont partis.

 

Le souffle divin se mélange aux embruns, 

Aux écumes, les cris des petits enfants,

J’entends le moteur du jet… 

Exquis, sont tes murmures Mentholée.

Ta nuque persane sur l’osier, 

Partout l’ambre, le brun posé. 

 

J’imprime, j’ «olfacte », je range dans la case « ha si seulement »…

 

Refrain : 

On s’jette à l’eau, 

Dans l’eau de vie, 

En espérant en faire le tour, 

Comme un manège 

On veut l’pompon.

Mais on s’ménage, on envisage, 

On réfléchit.

Et puis les rêves ils sont partis.

 

Les plages nous font oublier 

Le vent qui passe, le sablier, 

La nature morte du lendemain, 

Quand D’ nous ouvre ses jardins…

 

Reverrais-je le henné sur sa main d’or, 

Laissant glisser son paréo encore. 

Les dunes se succèdent, 

Les unes après les siennes.

A bien y faire le compte, 

A rebours - à l’aller - au retour, 

Seule le taxi change, mais les dunes… 

 

Pont

L’une chasse l’autre, inachevée

Comme nos rêves sur lesquels

Le marchand de sable est passé, 

De quoi on s’mèle ?

De qui s’fout on ? 

Un rêve qui passe ça s’attrape pas

Comme un pompon.

 

Refrain 
 

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Auteur : François Pelissou

fpelissou@aol.com

Tel : 01 86982770

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ANNA

(François Pelissou)

 

Anna sort pour regarder les vitrines du quartier

Pour flâner elle a le temps, il l'a laissé un instant

Anna prendra un café, s'il reste un peu de monnaie

Après tout, à part le pain, quoi d'autre à faire sinon rien.

 

Lui, sa vie c'est du carton

Un dé cassé pour passer son tour

C'est les copains, l'ami des saisons

Ce n'est plus la saison des amours

Elle ne l'attend pas, il ne la regarde plus.

Refrain : 

Et quand la lune pleine lui dira

"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"

A chasser les étoiles, à briller trop mal

Que feras-tu, là caché derrière ton journal

Avant l'éclipse totale.

 

Anna jette un peu de pain, quelques miettes dans le parc

Pour les moineaux mais ce matin c'est un sourire qu'elle remarque

Elle n'était pas à sa place et être ainsi regardée

Mais voilà que fond la glace et il s'assoie pour lui parler

Elle ne l''attendais pas, il ne l'attendait plus.

 

Et quand la lune pleine lui dira

"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"

A chasser les étoiles, à briller trop mal

Que feras-tu, là caché derrière ton journal

Avant l'éclipse totale.

 

Et elle en voit passer des trains

Des histoires sans lendemains

Plus elle en voit passer encore

Plus elle se fond dans le décor

Un fait divers un peu banal

Qu'on ne lit pas dans le journal

Juste un nuage dans son café.

 

Et quand la lune pleine lui a dit

"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"

Quand tu chassais les étoiles

Moi j'étais au fond du lit

Resteras-tu ?

Ouvre-t-on enfin le bal ?

Vois, la lune se fait boréale

Et si tu fermais ton journal...

 

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Je remonte - Castel

JE REMONTE

(François  Pelissou) 

 

Avalé sous la rue

Quand décline le sun,

Une bouchée de métro

Je titube déjà

Expulsé des haut-fonds

J’appareille le soir

 

Un filet d’air comme

Accroché au ballon

Je remonte

 

S’il reste une ligne

Un point de fuite à l’horizon

Je tenterais le coup

A la limite de l’oraison

Même embué,  sur le carreau

Les céramiques, les caniveaux

Par les escalators

Je remonte

CHORUS

Rendez-moi la vie

Encore des rêves à essayer

Je dois bruler ma peau,

Marquer les passes des étés

J’ai invoqué les vents

Une paire de claques dans les voiles

Pour que chaque jour compte

Il faut que je remonte

 

Admis dans la tribu

Du groupe de gens biens

Je suis le 112 ème ami

A me coucher tard, du moins

Je «like » oui…

J’accroche mon âme aux sons,

Pour que dans les estimes

Je remonte

 

Rendez-moi la vie

Encore des rêves à essayer

Je dois bruler ma peau,

Marquer les passes des étés

J’ai invoqué les vents

Une paire de claques dans les voiles

Pour que chaque jour compte

 

BRIDGE

Le « pot aux noirs » est là devant

Pas une ride sur l’océan

Vois, je remonte des abimes

Ma gueule noire de la mine

Il est trop tôt pour affaler

J’ai d’autres voiles à caresser

 

Il est grand temps que je remonte

Preste à lâcher,  le poids du monde

Ouvrez la bonde tout de go

Sortir du lit même s’il le faut

Il est trop tôt pour affaler 

 

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Auteur : François Pelissou

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CASTEL ET SARTORIO

(François Pelissou)
 

Mon Pac à l’eau se réchauffe 

A la terrasse du Petit Pernod, 

Le quai des Belges prend son quartier du matin.

J’ai trainé des pieds pour arriver jusqu’ici, 

Dévalé Vauban, depuis les hauts de Roches blanches.

 

Comme on redescend sur terre.

La rue Paradis en glissière

Est sens unique à la descente.

Y voir un signe, Bonne mère, 

La Canebière en bout de pente ?

 

J’ai le vu-mètre qui vire à gauche, 

Point de départ, niveau 0, 

Celui de l’homme, celui de l’eau…

Refrain : 

J’accrocherais bien ma barque à cet anneau 

Prendre à témoin le ciel et l’eau, capturer les éléments.

Comme Castel et Sartorio l’illusion d’une toile,

Face aux prophètes et à la plage des Catalans… 

 

Les murs du palais du Pharo 

Me verront passer un matin, 

Si Bouffarel est réveillé, je lèverai les palangres.

En attendant, je dépose ici mes filets, 

Non loin des belles du quartier qui remontent les Accoules, 

 

De là, j’observe leur balai 

Quand elles descendent du panier… 

Jusqu’à midi, heure de l'été.

 

J’accrocherais bien ma barque à cet anneau, 

Prendre à témoin le ciel et l’eau, capturer les éléments.

Comme Castel et Sartorio en voir l’illusion d’une toile,

Face aux Prophètes, et à la plage des Catalans… 

 

Je me tiens là en suspension, 

Et dans ma prose de fond de câle, 

J’ai le mistral en point virgule, 

Et l’horizon en point final.

Refrain

 

Statut du texte : Chanson existante/ Nous consulter

Editeur : Editions ERK 

Auteur : François Pelissou 

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J'ai pa trouve -le virage
Belsunce -Si tu veux jouer

J'AI PAS TROUVE MIEUX

(François Pelissou)

 

J’ai pas reçu le certif’,

Qui garantie la bonne vie,

Juste un diplôme prêt à porter,

Qui pèse moins lourd que ce collier,

 

J’y ai attaché mon alliance,

Et tout le poids de ces chances

… Que j’ai laissé filer

Refrain 

Toutes les nuits semblent plus belles,

Plus jolies que ce jour,

Des clairs de lune, qui nous rappellent.

Que l’essentiel est moins lourd,

J ‘ai pas trouvé mieux, tu sais,

On a pas trouvé mieux.

 

Les pieds dans la toile

Je reste là… à jouer.

Les yeux aux étoiles,

J’imagine pour la centième fois,

Le beau jeu à venir,

Celui qui changera la donne,

Ou tu me verras comme un homme.

Et tout le poids de ces chances

… Ne plus laisser filer, ne plus laisser…

 

Toutes les nuits semblent plus belles,

Plus jolies que ce jour,

Des clairs de lune, qui nous rappellent.

Que l’essentiel est moins lourd,

J ‘ai pas trouvé mieux, tu sais,

On a pas trouvé mieux.

 

Livrer le jour à la nuit.

Débrancher les machines,

Débrancher les machines.

Laisser la neige sur l’écran.

J’aurais pas trouvé mieux.

J’aurais pas trouvé mieux.

 

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LE VIRAGE

(François Pelissou)
 

Je marche sur un fil,

J'entame une escalade, 

Je façonne l'argile, 

Dans mes mains de nomade, 

 

Mon sac à dos est lourd, 

Je ne range jamais

Je ne trie pas les jours, 

Je ne compte jamais, 

Ou alors les étoiles, 

Nourries de mes murmures, 

Quand la lune dévoile, 

Sa plus belle lecture, 

 

Refrain

Je n'aurais pas du tomber, 

Si loin du paradis, 

Quand les jours s'éfilochent

J'ouvre mon paravie, 

J'ai raté le virage, 

Avec le nez en l'air, 

Depuis je suis otage ici bas sur la terre.

 

Libre d'être seule,

Colombe parmi les loups, 

Rentiere de tous les coeurs déchus, 

Et sans le sou.. 

 

Je crie pour mieux entendre, 

Le sourd qui parlera, 

Celui qui cherche à croire, 

Au pire me trouvera

 

Je n'aurais pas du tomber, 

Si loin du paradis, 

Quand les jours s'éfilochent

J'ouvre mon paravie, 

J'ai raté le virage, 

Avec le nez en l'air, 

Depuis je suis otage ici bas sur la terre.

 

Je n'ai rien à offrir, 

Peut être un peu de moi, 

La partie si vitale, 

Qui produit quelques fois, 

Le pot de terre rouge, 

Que mes mains ont formé

Et le fruit de ma chair, 

Qu'un jour tu as aimé

Refrain
 

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BELSUNCE

(François Pelissou)

Le monde est dans une valise, 

Dieu l’a posée à Belzunce, Ici…

Les navires escalent en ville,

Il y a des parfums  de Bizance.

 

Des effluves d’un autre temps, 

Ebènes, épices d’orient. 

Arrières boutiques et fonds de cales, 

Mais, que dépose ici le mistral ? 

 

Pourquoi partir à Venise, 

Quand tu voyages ici à pinces

Le monde est dans une valise, 

Dieu l’a posé à Belsunce.

 

Aux portes du soleil de l’Afrique de l’Orient, 

Est un abri des gens de mer et des amants, 

C’est l’explosion des mélanges, 

L’ordre établi que l’on dérange. 

 

Pourquoi partir à Venise, 

Quand tu voyages ici à pinces

Le monde est dans une valise, 

Dieu l’a posé à Belsunce. 

 

Dans mon port d’attache, les gens ouvrent leurs bras, 

Mais sans être une nasse, ils ne les referment pas

C’est le secret des vieux amants, 

 

Moi j’habite ici, dans cet écrin de France

Parfois, je m’y perd comme en exil, 

Et je suis toujours en vacance, 

Quand je voyage ici, en ville…

 

Pourquoi partir à Venise, 

Quand tu voyages ici à pinces

Le monde est dans une valise, 

Dieu l’a posé à Belsunce.

 

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SI TU VEUX JOUER

(François.Pelissou)

 

Si tu veux jouer, 

J’ai quelques cartes en main

Mais ce jeu là, 

Je le connais trop bien. 

Soyons fair-play, on peut jouer longtemps.

Quoi, tu as peur ? On commence maintenant… 

 

Pour te servir voici le roi, 

Je te le donne, n’en abuse pas. 

L ‘as de Caro, il est pour moi, 

C’est évident, je le mets là. 

 

De une à 10, oui, jouons petit, 

Petites cartes, petits gestes aussi. 

Une nuit un jour à se chercher, 

Je coupe à cœur, et toi, qu’est ce que tu fais ? 

 

J’étale mon jeu, je ne demande rien, 

Et chaque fois que j’ai le béguin, 

Je lache tout, je dessere le frein.

 

Refrain

A quoi joue t-on, si on ne joue plus…

A quoi bon cacher son jeu

Une dernière carte Maître du jeu

Carte Maitresse, si tu me veux.

 

Voici le trèfle, il a trois feuilles, 

Deux pour nous cacher, une pour s’envoler

La chance est là, postée au seuil, 

Pour quatre feuilles, faut espérer.

 

Voici le pique, je le joue pas

J’étale mon jeu là dans tes mains

A la bataille je n’y crois pas, 

Aucun valet si tu veux bien…

A quoi joue t-on, si on ne joue plus…

A quoi bon cacher son jeu

Une dernière carte Maître du jeu

Carte Maitresse, si tu me veux.

 

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Une bouteille - A votre bon coeur

UNE BOUTEILLE A LA TERRE

(François Pelissou)

 

Et quand il tourne sous le vent, 

Quand il vire de bord

Et quand passé le Fort Saint Jean

Marseille dort encore. 

Il se prend dans les filets

D’une fille belle à naviguer, 

Et le vent…

 

Pêcheur de loups en solitaire, 

Ombre des Goudes et de la mer, 

Mistral le pousse dans le dos, 

A la dérive s’il le faut

Quand la mer le reprend, 

A l’heure dite il replonge, 

C’est la lune qui veut ça, 

Mais quand j’y songe… 

 

Refrain 

Il a le vent dans le dos, 

Comme une bouteille à la terre, 

Quand il préfère son bateau, 

Au levant, dans le dos, 

Allo Marseille ici la mer

Et lui entend…  

 

Comme un compteur qui s’est bloqué, 

Au levant d’un soleil rouge, 

Et de l’Estaque par les quais, 

Ou du Frioul à pointe rouge, 

Ici la pêche, c’est pas sorcier, 

Les lignes plongent au fond de l’eau

Peut être à une exception près, 

Pour accrocher la terre à l’eau. 

 

Et lui, le vent dans le dos, 

C’est une bouteille à la terre, 

Quand il préfère son bateau, 

Au levant, dans le dos, 

Allo Marseille ici la mer

Et lui entend…  

 

Pont : Ici réver est naturel,

Aller en pêche l’est tout autant

Mais on ne chasse pas les chimères, 

…Ou quelques sirênes au printemps.

Comme une bouteille à la terre

Comme une bouteille à la terre
 

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A VOTRE BON COEUR MONSIEUR

(François Pelissou)

 

Oblongue est l’aube, 

Longue est sa robe...

Je ne suis jamais rentrée

Autrement que pressée

 

Mais ce jour est spécial, 

Car tu m’as dit « reste », 

J’ai du devenir pâle, 

La peur que tu me testes. 

 

J’ai laissé faire nous deux

A votre bon cœur Monsieur.

Mais si tu m’uses, que tu m’abuses

Ou si tu plonges dans le buisson. 

 

Refrain :

Pars, et laisse moi dormir, 

J’ai bien le temps d’ouvrir les yeux

Pars comme un lendemain de fêtes, 

On s’était rien promis, c’est mieux, 

A votre bon cœur Monsieur.

 

Un feu folet, une énergie, 

Me voilà soulevée du tapis, 

Tu m’as cousu des ailes, 

Tu m’as engluée de miel, 

 

Et plus je monte plus je contemple, 

La possible chute qui me hante

Je vais tout mettre sur la table,

Mais si une carte manque au jeux, 

Si une une carte… 

 

Pars, et laisse moi dormir, 

J’ai bien le temps d’ouvrir les yeux

Pars comme un lendemain de fêtes, 

On s’était rien promis, c’est mieux, 

A votre bon cœur Monsieur.

 

Pont : 

Mais si tu m’uses, que tu m’abuses

Ou si tu plonges dans le buisson, 

Si tu te perds en vaines ruses, 

Ou en silences de plomb… 
 

Refrain

 

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bagarre - mirage

ON FAIT LA BAGARRE ?

(François Pelissou)

 

Dis-moi bonjour, « Non »,

Dis-moi merci, « Non », 

Va aux toilettes, « Non »,

Enlève la sucette« Non »,

Viens on fait la bagarre, « Ok »

 

On va au parc, « Non »

On éteind l’ordi « Non », 

T’as faim ? « Non », 

On va à l’école, « Non »

Viens on fait la bagarre, « Ok »

 

A elle les calins, 

A moi la castagne, 

C’est sa façon de dire je t’aime,

Sauf quand je gagne. 

 

Il a les épaules d’une crevette, 

Et le mental de Cassius Clay, 

C’est pas commode pour la compèt’

Je lis Dolto, je vais gérer… 

 

« T’es une patate , 

- Toi un quignon, 

- Et toi t’es vieux, 

- Toi un merdeux, 

- Viens on fait la bagarre ». 

 

P’tit déj à ses cotés, 

Le soleil s’est levé avec lui, 

Je le regarde s’étirer, 

Il s’aggrandit… 

 

Un pikatchook dans la maison, 

C’est un cocktail de pétard, 

Un univers de déraison, 

Pour veiller tard. 

 

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COMME UN MIRAGE

(François Pelissou)

A cet endroit du monde, ou je me tiens

Pas une pierre, pas un atome, rien. 

Pour un qui part, un autre nait, tu sais, 

Si tu reviens je t’attendrai.

 

Refrain : 

Et c’est un mirage qui me rend fou, 

Moins je me cherche plus je te perds, comment te plaire ?

Je risque ma vie dans un tunnel sans ta lumière

Et ce soleil qui nous inonde est une insulte à ma dérive,

Comme un mirage qui me rends fou.

Et comme sans âge je plante là, tu vois, 

A espérer plus que de raison, 

A laisser faire, je chante parfois la joie, 

Je vis mon rêve comme une obsession

Et c’est un mirage qui me rend fou, 

Moins je me cherche plus je te perds, comment te plaire ?

Je risque ma vie dans un tunnel sans ta lumière

Et ce soleil qui nous inonde est une insulte à ma dérive,

Comme un mirage qui me rens fou.

 

Pont : 

J’ai l’alibi de n’être là que pour toi,  

Mais tu ne veux rien, non rien de moi. 

Plus tu m’échappes, plus je me noie

Je ne trouve plus les mots, 

Je ne trouve plus les mots.

 

Refrain.

 

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CE QUI N'EST PAS NECESSAIRE

(François Pelissou)

Je retranche, je découpe et j’enlève, 

Je dépouille le trop plein de la sève, 

Je défais les nœuds trop serrés, 

Je délave les traces de toi

 

Un coup de balai sur la terrasse

C’est ce que j’ai trouvé de mieux, 

Après l’amour faire le ménage

Je fais disparaitre les miettes de nous. 

 

Enlever tout ce qui n’est pas nécessaire. 

 

Un coup de plumeau sur l’étagère

Ou tu avais posé la photo… 

C’est ce que je devais faire pour aller mieux. 

Sans la poussière c’est tellement mieux. 

 

Le tri dans les papiers, remplir des sacs

Chaque papier froissé comme une page tournée

Le bol de tes cafés allongés, et ton prénom dessus

Là dans le sac je tout posé. 

 

Enlever tout ce qui n’est pas nécessaire. 

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ROULE PLUS VITE

(François Pelissou)

 

L’ivresse au vent,

Quand tes cheveux prennent le vent

Livrés à eux, 

A ceux qui prendront nos vingt ans. 

Roulons plus vite encore, roule plus vite. 

 

Plié en deux, 

Quand sous les coups on nous surprend, 

Je veux mon Dieu, 

Que nous restions encore des enfants. 

 

Roule plus vite encore, 

Roule plus vite encore, 

Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent … 

Refrain

Comme deux chevaux fous, 

Tant qu’il y aura ce feu en nous, 

Ce bruit de fond qui nous rend dingue. 

Comme deux chevaux fous, 

Même entravés toujours debout, 

Le sac à dos en porte-flingue.

 

Trace, trace une ligne, 

Et pose là à l’horizon. 

Suis-là, comme un signe, 

Comme un nuage, un abandon.

 

Roule plus vite encore, 

Roule plus vite encore, 

Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent …
 

Comme deux chevaux fous, 

Tant qu’il y aura ce feu en nous, 

Ce bruit de fond qui nous rend dingue. 

Comme deux chevaux fous, 

Même entravés toujours debout, 

Le sac à dos en porte-flingue.

 

Fuire, puisque le vent nous pousse

Loin de ces tours, loin des fous. 

La lune sur ta crinière rousse, 

Comme du feu contre les loups. 

 

Roule plus vite encore, 

Roule plus vite encore, 

Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent … 

 

Refrain

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pas nécessaire - Roule
Ma grill - Dans ma guitare

MA GRILLE

(François Pelissou)

 

Petit, je vis, je regarde par la fenêtre, 

Je vois aussi ce qui se passe en bas

Je vois le vide, dans ma boite aux lettres

Et dans les yeux de ceux qui ne s’arrêtent pas. 

 

Refrain

Car tant de portes qui se ferment 

Sous un même toit, 

Presque étanches, comme un dimanche

Qui me laisse là. 

Je donnerai tout ce que j’ai

Pour me défaire de ce décret,
De cette meurtrière sur la ville

Peut être un loto, juste une grille, ma grille.

 

Petit, Je cris, je crève de retrouver la peau, 

Cette femme, qui m’avait fait croire, que j’étais un héro

J’ai glissé la clé sous la porte, et j’ai tracé, 

Avec le rêve fou de ce billet doux, j’ai prié.. 

Car tant de portes qui se ferment 

Sous un même toit, 

Presque étanches, comme un dimanche

Qui me laisse là. 

Je donnerai tout ce que j’ai

Pour me défaire de ce décret,
De cette meurtrière sur la ville

Peut être un loto, juste une grille, ma grille.

 

Petit, les signes, vois-tu, je les attends toujours, 

Six croix en ligne, un peu de bonheur en retour , 

De ma hauteur je ne croise plus les yeux des gens, 

Sans leurs miroirs je peux y croire, mais combien de temps ? 

 

Car même ici les portes se ferment 

Et je n’ai plus le choix.  

Mon cœur est étanche, comme un dimanche

Et je reste là. 

Je donnerai tout ce que j’ai

Pour me défaire de ce murmure
De cette fenêtre sur la ville

De cette brêche dans le mur… ma grille.

 

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DANS MA GUITARE

(François Pelissou)

Je mets le cœur à l’orage, 

Un panier dans les nuages. 

On va pas s’mentir,

Le blues s’est fait pour souffrir.

J’y mets  mes heures et mon âme, 

Je ne sais faire que ça.

 

J’y laisse ma graine, 

Et mes rêves au feu, 

Pour le public, pour être deux, 

Est-ce qu’on est deux ?

Est-ce qu’on est deux ?

 

Refrain : 

Dans ma guitare, depuis que je, 

Vois que les filles se prennent au jeu, 

Je joue du charme, je sors les ailes, 

Et quand je joue, je pense à elles.

Dans ma guitare, depuis que je, 

Refais des gammes, claque des riffs, 

Je contiens flammes, et coups de griffes

Je joue le drame, j'envoie du feu

Mais quand je joue... j'en crêve un peu.

 

J’écris des trucs lorsque je penche, 

Des pages noires, des pages blanches, 

"L’inspi" c’est pas très logistique,

C’est du divin pour agnostique. 

Partout ailleurs, je traine la vie, 

Je suis nulle-part, si pas ici.. 

D’autre part nul si je m’ennuie. 

PONT : 

J'ai la guitare en excroissance, 

En bandoulière, en résilience, 

Un espace temps, juste pour toi

Je l'ouvre ainsi, écoute ça... 

SOLO 

Dans ma guitare, depuis que je, 

Vois que les filles se prennent au jeu, 

Je joue du charme, je sors les ailes, 

Et quand je joue, je pense à elles.

Dans ma guitare, depuis que je, 

Refais des gammes, claque des riffs, 

Je contiens flammes, et coups de griffes

Je joue le drame, j'envoie du feu

Mais quand je joue... j'en crêve un peu.

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Le masque - Laisse aller

LE MASQUE

(François Pelissou) 

Duo homme / femme

 

Lui

Je venais te voir un peu pour rien

Te présenter à un copain 

Pour me détourner sans doute

De mes fièvres et de tes doutes

 

On sort grandi de ta maison

Comme des années, comme des saisons

Qui dansent sous mes doigts

Qui me retiennent chez toi 

Elle

Je venais te voir un peu de loin

Refaire le monde c’est très bien

J’étais pour l’heure, bien près de toi

Mais je savais les faux pas

Avec ce trouble, tenir le cap, 

Etait un bien joli pari

De nos échanges, je ne dérape

Mon capitaine et mon ami. 

 

Refrain : 

Tu es de celle que j’ai connu, 

Un barrage à mes rêves

Le garde-fou de mes folies

Inaccessible au piège

A cet amour, cet interdit

Aux pensées qui dérangent

Buvons ensemble à l’ironie

Rions ensemble mon ange.

 

Lui

Ne fais pas cas de mes frissons

J’aime le doute et l’illusion

De croire en des palais secrets

De vivre l’hiver en été

Peut-être serais-je pris dans les filets

D’une sirène du vieux port

Mais  le temps n’est pas compté

Et je t’ai rencontré d’abord, tu dis.. 

 

Elle

Tel un homme ivre, 

Tu penses doubles

Et pour toi moi je suis trouble

Je serais là malgré le temps

Même pour ce mec c’est pas autant.

Car chaque mot que tu prononces

M’apaise et me libère

De ce masque qui me coute cher. 

 

Refrain

Editeur : Sergent Major Company

Auteur : François Pelissou

fpelissou@aol.com

Tel : 01 86982770

Whatsapp : +972 58 785 1430

LAISSE ALLER

(François Pelissou)

 

Je roule, Je roule...

Pour avoir le vent dans ma main, 

C'est comme un supplément de vie, 

Et ce murmure à mon oreille,

A la croisée des chemins...

« Souffle moi la direction, 

A prendre ou à laisser. Dis...

"Ais-je l’allure d’un capitaine ?   

Briqueur de pont, ou un plombier ? "

Je connais bien les bords de route, 

Les aires de repos, le pied-à-terre, 

Sans loi, ni toi... la foi me cherche

En exil, loin de mes pairs

La solitude, c'est ça l'enfer.

Ma main fourmille encore, 

des vibrations de la machine

Retour de flemme du guerrier

Je laisse faire, je laisse aller… 

Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end

Tout mes amis taillent la route 

Sortir de soi c'est aller loin,

Peut être que, pas tant que ça,

je vous rejoins

Et je laisse faire, je laisse aller… bis

Y a que ça à faire, toi même tu sais.. 

Et tous mes frères le savent, 

C'est la nuit qu'on qu'on prend le temps

Qu'on crie, qu'on chante et qu'on s'écoute

Parce qu'en semaine, c'est différent.

 

On achète Harley ou Preston, 

D’la vie en hautes définition..

Mais une fois le pied à terre..

Ca fait l’effet d’une pompe à air.

Pont :

Tomber le masque, 

ôter son casque pour l’été…

juste un été, respirer, respirer.

Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end

Tout mes amis taillent la route 

Sortir de soi c'est aller loin,

Peut être que, pas tant que ça,

je vous rejoins

Et je laisse faire, je laisse aller… bis

Y a que ça à faire, toi même tu sais.. 

PONT

Moi je préfère les secousses,

A la routine, l'impromptu..

Et puis les livres aux cartes postales

Même si parfois ça finit mal...

Mais prévois t-on la tramontane, 

Et les bourrasques de côtés ? 

La bise en brise sur le dos, 

Pas vu venir, pas aussitôt, 

Passer du sucre au doux amer

Un baiser cru sur la visière, 

je laisse aller

je laisse faire.

Puisque c’est écrit…

Laisse donc aller,

oui laisse faire.

Puisque c’est écrit, 

De toute manière...

Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end

Tout mes amis taillent la route 

Sortir de soi c'est aller loin,

Peut être que, pas tant que ça,

je vous rejoins

Et je laisse faire, je laisse aller… bis

Y a que ça à faire, toi même tu sais.. 

 

Contact :

Auteur : François Pelissou

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