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LE POMPON
(François Pelissou)
9h23 sur le tableau
Le transfert aura bien lieu,
Vous reverrais-je bientôt ?
L’oiseau de proie sur le tarmac
Attends sa portée de piailleurs…
Je garde les pieds dans le sable … Chaud,
j’allanguis les yeux mi-clôs, m’endorlotte,
Entre l’ombre et la lumière de ma paillotte.
Dar Djerba, ma douce, tes bras me manquent déjà…
Refrain :
On s’jette à l’eau,
Dans l’eau de vie,
En espérant en faire le tour,
Comme un manège
On veut l’pompon.
Mais on s’ménage, on envisage,
On réfléchit.
Et puis les rêves ils sont partis.
Le souffle divin se mélange aux embruns,
Aux écumes, les cris des petits enfants,
J’entends le moteur du jet…
Exquis, sont tes murmures Mentholée.
Ta nuque persane sur l’osier,
Partout l’ambre, le brun posé.
J’imprime, j’ «olfacte », je range dans la case « ha si seulement »…
Refrain :
On s’jette à l’eau,
Dans l’eau de vie,
En espérant en faire le tour,
Comme un manège
On veut l’pompon.
Mais on s’ménage, on envisage,
On réfléchit.
Et puis les rêves ils sont partis.
Les plages nous font oublier
Le vent qui passe, le sablier,
La nature morte du lendemain,
Quand D’ nous ouvre ses jardins…
Reverrais-je le henné sur sa main d’or,
Laissant glisser son paréo encore.
Les dunes se succèdent,
Les unes après les siennes.
A bien y faire le compte,
A rebours - à l’aller - au retour,
Seule le taxi change, mais les dunes…
Pont
L’une chasse l’autre, inachevée
Comme nos rêves sur lesquels
Le marchand de sable est passé,
De quoi on s’mèle ?
De qui s’fout on ?
Un rêve qui passe ça s’attrape pas
Comme un pompon.
Refrain
Contact
Auteur : François Pelissou
Tel : 01 86982770
Whatsapp : +972 58 785 1430
ANNA
(François Pelissou)
Anna sort pour regarder les vitrines du quartier
Pour flâner elle a le temps, il l'a laissé un instant
Anna prendra un café, s'il reste un peu de monnaie
Après tout, à part le pain, quoi d'autre à faire sinon rien.
Lui, sa vie c'est du carton
Un dé cassé pour passer son tour
C'est les copains, l'ami des saisons
Ce n'est plus la saison des amours
Elle ne l'attend pas, il ne la regarde plus.
Refrain :
Et quand la lune pleine lui dira
"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"
A chasser les étoiles, à briller trop mal
Que feras-tu, là caché derrière ton journal
Avant l'éclipse totale.
Anna jette un peu de pain, quelques miettes dans le parc
Pour les moineaux mais ce matin c'est un sourire qu'elle remarque
Elle n'était pas à sa place et être ainsi regardée
Mais voilà que fond la glace et il s'assoie pour lui parler
Elle ne l''attendais pas, il ne l'attendait plus.
Et quand la lune pleine lui dira
"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"
A chasser les étoiles, à briller trop mal
Que feras-tu, là caché derrière ton journal
Avant l'éclipse totale.
Et elle en voit passer des trains
Des histoires sans lendemains
Plus elle en voit passer encore
Plus elle se fond dans le décor
Un fait divers un peu banal
Qu'on ne lit pas dans le journal
Juste un nuage dans son café.
Et quand la lune pleine lui a dit
"Je n'ai pas vu le jour derrière toi"
Quand tu chassais les étoiles
Moi j'étais au fond du lit
Resteras-tu ?
Ouvre-t-on enfin le bal ?
Vois, la lune se fait boréale
Et si tu fermais ton journal...
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JE REMONTE
(François Pelissou)
Avalé sous la rue
Quand décline le sun,
Une bouchée de métro
Je titube déjà
Expulsé des haut-fonds
J’appareille le soir
Un filet d’air comme
Accroché au ballon
Je remonte
S’il reste une ligne
Un point de fuite à l’horizon
Je tenterais le coup
A la limite de l’oraison
Même embué, sur le carreau
Les céramiques, les caniveaux
Par les escalators
Je remonte
CHORUS
Rendez-moi la vie
Encore des rêves à essayer
Je dois bruler ma peau,
Marquer les passes des étés
J’ai invoqué les vents
Une paire de claques dans les voiles
Pour que chaque jour compte
Il faut que je remonte
Admis dans la tribu
Du groupe de gens biens
Je suis le 112 ème ami
A me coucher tard, du moins
Je «like » oui…
J’accroche mon âme aux sons,
Pour que dans les estimes
Je remonte
Rendez-moi la vie
Encore des rêves à essayer
Je dois bruler ma peau,
Marquer les passes des étés
J’ai invoqué les vents
Une paire de claques dans les voiles
Pour que chaque jour compte
BRIDGE
Le « pot aux noirs » est là devant
Pas une ride sur l’océan
Vois, je remonte des abimes
Ma gueule noire de la mine
Il est trop tôt pour affaler
J’ai d’autres voiles à caresser
Il est grand temps que je remonte
Preste à lâcher, le poids du monde
Ouvrez la bonde tout de go
Sortir du lit même s’il le faut
Il est trop tôt pour affaler
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CASTEL ET SARTORIO
(François Pelissou)
Mon Pac à l’eau se réchauffe
A la terrasse du Petit Pernod,
Le quai des Belges prend son quartier du matin.
J’ai trainé des pieds pour arriver jusqu’ici,
Dévalé Vauban, depuis les hauts de Roches blanches.
Comme on redescend sur terre.
La rue Paradis en glissière
Est sens unique à la descente.
Y voir un signe, Bonne mère,
La Canebière en bout de pente ?
J’ai le vu-mètre qui vire à gauche,
Point de départ, niveau 0,
Celui de l’homme, celui de l’eau…
Refrain :
J’accrocherais bien ma barque à cet anneau
Prendre à témoin le ciel et l’eau, capturer les éléments.
Comme Castel et Sartorio l’illusion d’une toile,
Face aux prophètes et à la plage des Catalans…
Les murs du palais du Pharo
Me verront passer un matin,
Si Bouffarel est réveillé, je lèverai les palangres.
En attendant, je dépose ici mes filets,
Non loin des belles du quartier qui remontent les Accoules,
De là, j’observe leur balai
Quand elles descendent du panier…
Jusqu’à midi, heure de l'été.
J’accrocherais bien ma barque à cet anneau,
Prendre à témoin le ciel et l’eau, capturer les éléments.
Comme Castel et Sartorio en voir l’illusion d’une toile,
Face aux Prophètes, et à la plage des Catalans…
Je me tiens là en suspension,
Et dans ma prose de fond de câle,
J’ai le mistral en point virgule,
Et l’horizon en point final.
Refrain
Statut du texte : Chanson existante/ Nous consulter
Editeur : Editions ERK
Auteur : François Pelissou
Tel : 01 86982770
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J'AI PAS TROUVE MIEUX
(François Pelissou)
J’ai pas reçu le certif’,
Qui garantie la bonne vie,
Juste un diplôme prêt à porter,
Qui pèse moins lourd que ce collier,
J’y ai attaché mon alliance,
Et tout le poids de ces chances
… Que j’ai laissé filer
Refrain
Toutes les nuits semblent plus belles,
Plus jolies que ce jour,
Des clairs de lune, qui nous rappellent.
Que l’essentiel est moins lourd,
J ‘ai pas trouvé mieux, tu sais,
On a pas trouvé mieux.
Les pieds dans la toile
Je reste là… à jouer.
Les yeux aux étoiles,
J’imagine pour la centième fois,
Le beau jeu à venir,
Celui qui changera la donne,
Ou tu me verras comme un homme.
Et tout le poids de ces chances
… Ne plus laisser filer, ne plus laisser…
Toutes les nuits semblent plus belles,
Plus jolies que ce jour,
Des clairs de lune, qui nous rappellent.
Que l’essentiel est moins lourd,
J ‘ai pas trouvé mieux, tu sais,
On a pas trouvé mieux.
Livrer le jour à la nuit.
Débrancher les machines,
Débrancher les machines.
Laisser la neige sur l’écran.
J’aurais pas trouvé mieux.
J’aurais pas trouvé mieux.
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LE VIRAGE
(François Pelissou)
Je marche sur un fil,
J'entame une escalade,
Je façonne l'argile,
Dans mes mains de nomade,
Mon sac à dos est lourd,
Je ne range jamais
Je ne trie pas les jours,
Je ne compte jamais,
Ou alors les étoiles,
Nourries de mes murmures,
Quand la lune dévoile,
Sa plus belle lecture,
Refrain
Je n'aurais pas du tomber,
Si loin du paradis,
Quand les jours s'éfilochent
J'ouvre mon paravie,
J'ai raté le virage,
Avec le nez en l'air,
Depuis je suis otage ici bas sur la terre.
Libre d'être seule,
Colombe parmi les loups,
Rentiere de tous les coeurs déchus,
Et sans le sou..
Je crie pour mieux entendre,
Le sourd qui parlera,
Celui qui cherche à croire,
Au pire me trouvera
Je n'aurais pas du tomber,
Si loin du paradis,
Quand les jours s'éfilochent
J'ouvre mon paravie,
J'ai raté le virage,
Avec le nez en l'air,
Depuis je suis otage ici bas sur la terre.
Je n'ai rien à offrir,
Peut être un peu de moi,
La partie si vitale,
Qui produit quelques fois,
Le pot de terre rouge,
Que mes mains ont formé
Et le fruit de ma chair,
Qu'un jour tu as aimé
Refrain
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BELSUNCE
(François Pelissou)
Le monde est dans une valise,
Dieu l’a posée à Belzunce, Ici…
Les navires escalent en ville,
Il y a des parfums de Bizance.
Des effluves d’un autre temps,
Ebènes, épices d’orient.
Arrières boutiques et fonds de cales,
Mais, que dépose ici le mistral ?
Pourquoi partir à Venise,
Quand tu voyages ici à pinces
Le monde est dans une valise,
Dieu l’a posé à Belsunce.
Aux portes du soleil de l’Afrique de l’Orient,
Est un abri des gens de mer et des amants,
C’est l’explosion des mélanges,
L’ordre établi que l’on dérange.
Pourquoi partir à Venise,
Quand tu voyages ici à pinces
Le monde est dans une valise,
Dieu l’a posé à Belsunce.
Dans mon port d’attache, les gens ouvrent leurs bras,
Mais sans être une nasse, ils ne les referment pas
C’est le secret des vieux amants,
Moi j’habite ici, dans cet écrin de France
Parfois, je m’y perd comme en exil,
Et je suis toujours en vacance,
Quand je voyage ici, en ville…
Pourquoi partir à Venise,
Quand tu voyages ici à pinces
Le monde est dans une valise,
Dieu l’a posé à Belsunce.
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SI TU VEUX JOUER
(François.Pelissou)
Si tu veux jouer,
J’ai quelques cartes en main
Mais ce jeu là,
Je le connais trop bien.
Soyons fair-play, on peut jouer longtemps.
Quoi, tu as peur ? On commence maintenant…
Pour te servir voici le roi,
Je te le donne, n’en abuse pas.
L ‘as de Caro, il est pour moi,
C’est évident, je le mets là.
De une à 10, oui, jouons petit,
Petites cartes, petits gestes aussi.
Une nuit un jour à se chercher,
Je coupe à cœur, et toi, qu’est ce que tu fais ?
J’étale mon jeu, je ne demande rien,
Et chaque fois que j’ai le béguin,
Je lache tout, je dessere le frein.
Refrain
A quoi joue t-on, si on ne joue plus…
A quoi bon cacher son jeu
Une dernière carte Maître du jeu
Carte Maitresse, si tu me veux.
Voici le trèfle, il a trois feuilles,
Deux pour nous cacher, une pour s’envoler
La chance est là, postée au seuil,
Pour quatre feuilles, faut espérer.
Voici le pique, je le joue pas
J’étale mon jeu là dans tes mains
A la bataille je n’y crois pas,
Aucun valet si tu veux bien…
A quoi joue t-on, si on ne joue plus…
A quoi bon cacher son jeu
Une dernière carte Maître du jeu
Carte Maitresse, si tu me veux.
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UNE BOUTEILLE A LA TERRE
(François Pelissou)
Et quand il tourne sous le vent,
Quand il vire de bord
Et quand passé le Fort Saint Jean
Marseille dort encore.
Il se prend dans les filets
D’une fille belle à naviguer,
Et le vent…
Pêcheur de loups en solitaire,
Ombre des Goudes et de la mer,
Mistral le pousse dans le dos,
A la dérive s’il le faut
Quand la mer le reprend,
A l’heure dite il replonge,
C’est la lune qui veut ça,
Mais quand j’y songe…
Refrain
Il a le vent dans le dos,
Comme une bouteille à la terre,
Quand il préfère son bateau,
Au levant, dans le dos,
Allo Marseille ici la mer
Et lui entend…
Comme un compteur qui s’est bloqué,
Au levant d’un soleil rouge,
Et de l’Estaque par les quais,
Ou du Frioul à pointe rouge,
Ici la pêche, c’est pas sorcier,
Les lignes plongent au fond de l’eau
Peut être à une exception près,
Pour accrocher la terre à l’eau.
Et lui, le vent dans le dos,
C’est une bouteille à la terre,
Quand il préfère son bateau,
Au levant, dans le dos,
Allo Marseille ici la mer
Et lui entend…
Pont : Ici réver est naturel,
Aller en pêche l’est tout autant
Mais on ne chasse pas les chimères,
…Ou quelques sirênes au printemps.
Comme une bouteille à la terre
Comme une bouteille à la terre
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A VOTRE BON COEUR MONSIEUR
(François Pelissou)
Oblongue est l’aube,
Longue est sa robe...
Je ne suis jamais rentrée
Autrement que pressée
Mais ce jour est spécial,
Car tu m’as dit « reste »,
J’ai du devenir pâle,
La peur que tu me testes.
J’ai laissé faire nous deux
A votre bon cœur Monsieur.
Mais si tu m’uses, que tu m’abuses
Ou si tu plonges dans le buisson.
Refrain :
Pars, et laisse moi dormir,
J’ai bien le temps d’ouvrir les yeux
Pars comme un lendemain de fêtes,
On s’était rien promis, c’est mieux,
A votre bon cœur Monsieur.
Un feu folet, une énergie,
Me voilà soulevée du tapis,
Tu m’as cousu des ailes,
Tu m’as engluée de miel,
Et plus je monte plus je contemple,
La possible chute qui me hante
Je vais tout mettre sur la table,
Mais si une carte manque au jeux,
Si une une carte…
Pars, et laisse moi dormir,
J’ai bien le temps d’ouvrir les yeux
Pars comme un lendemain de fêtes,
On s’était rien promis, c’est mieux,
A votre bon cœur Monsieur.
Pont :
Mais si tu m’uses, que tu m’abuses
Ou si tu plonges dans le buisson,
Si tu te perds en vaines ruses,
Ou en silences de plomb…
Refrain
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ON FAIT LA BAGARRE ?
(François Pelissou)
Dis-moi bonjour, « Non »,
Dis-moi merci, « Non »,
Va aux toilettes, « Non »,
Enlève la sucette« Non »,
Viens on fait la bagarre, « Ok »
On va au parc, « Non »
On éteind l’ordi « Non »,
T’as faim ? « Non »,
On va à l’école, « Non »
Viens on fait la bagarre, « Ok »
A elle les calins,
A moi la castagne,
C’est sa façon de dire je t’aime,
Sauf quand je gagne.
Il a les épaules d’une crevette,
Et le mental de Cassius Clay,
C’est pas commode pour la compèt’
Je lis Dolto, je vais gérer…
« T’es une patate ,
- Toi un quignon,
- Et toi t’es vieux,
- Toi un merdeux,
- Viens on fait la bagarre ».
P’tit déj à ses cotés,
Le soleil s’est levé avec lui,
Je le regarde s’étirer,
Il s’aggrandit…
Un pikatchook dans la maison,
C’est un cocktail de pétard,
Un univers de déraison,
Pour veiller tard.
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COMME UN MIRAGE
(François Pelissou)
A cet endroit du monde, ou je me tiens
Pas une pierre, pas un atome, rien.
Pour un qui part, un autre nait, tu sais,
Si tu reviens je t’attendrai.
Refrain :
Et c’est un mirage qui me rend fou,
Moins je me cherche plus je te perds, comment te plaire ?
Je risque ma vie dans un tunnel sans ta lumière
Et ce soleil qui nous inonde est une insulte à ma dérive,
Comme un mirage qui me rends fou.
Et comme sans âge je plante là, tu vois,
A espérer plus que de raison,
A laisser faire, je chante parfois la joie,
Je vis mon rêve comme une obsession
Et c’est un mirage qui me rend fou,
Moins je me cherche plus je te perds, comment te plaire ?
Je risque ma vie dans un tunnel sans ta lumière
Et ce soleil qui nous inonde est une insulte à ma dérive,
Comme un mirage qui me rens fou.
Pont :
J’ai l’alibi de n’être là que pour toi,
Mais tu ne veux rien, non rien de moi.
Plus tu m’échappes, plus je me noie
Je ne trouve plus les mots,
Je ne trouve plus les mots.
Refrain.
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CE QUI N'EST PAS NECESSAIRE
(François Pelissou)
Je retranche, je découpe et j’enlève,
Je dépouille le trop plein de la sève,
Je défais les nœuds trop serrés,
Je délave les traces de toi
Un coup de balai sur la terrasse
C’est ce que j’ai trouvé de mieux,
Après l’amour faire le ménage
Je fais disparaitre les miettes de nous.
Enlever tout ce qui n’est pas nécessaire.
Un coup de plumeau sur l’étagère
Ou tu avais posé la photo…
C’est ce que je devais faire pour aller mieux.
Sans la poussière c’est tellement mieux.
Le tri dans les papiers, remplir des sacs
Chaque papier froissé comme une page tournée
Le bol de tes cafés allongés, et ton prénom dessus
Là dans le sac je tout posé.
Enlever tout ce qui n’est pas nécessaire.
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ROULE PLUS VITE
(François Pelissou)
L’ivresse au vent,
Quand tes cheveux prennent le vent
Livrés à eux,
A ceux qui prendront nos vingt ans.
Roulons plus vite encore, roule plus vite.
Plié en deux,
Quand sous les coups on nous surprend,
Je veux mon Dieu,
Que nous restions encore des enfants.
Roule plus vite encore,
Roule plus vite encore,
Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent …
Refrain
Comme deux chevaux fous,
Tant qu’il y aura ce feu en nous,
Ce bruit de fond qui nous rend dingue.
Comme deux chevaux fous,
Même entravés toujours debout,
Le sac à dos en porte-flingue.
Trace, trace une ligne,
Et pose là à l’horizon.
Suis-là, comme un signe,
Comme un nuage, un abandon.
Roule plus vite encore,
Roule plus vite encore,
Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent …
Comme deux chevaux fous,
Tant qu’il y aura ce feu en nous,
Ce bruit de fond qui nous rend dingue.
Comme deux chevaux fous,
Même entravés toujours debout,
Le sac à dos en porte-flingue.
Fuire, puisque le vent nous pousse
Loin de ces tours, loin des fous.
La lune sur ta crinière rousse,
Comme du feu contre les loups.
Roule plus vite encore,
Roule plus vite encore,
Même s’ils tirent sur le mord, même s’ils tirent …
Refrain
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DANS MA GUITARE
(François Pelissou)
Je mets le cœur à l’orage,
Un panier dans les nuages.
On va pas s’mentir,
Le blues s’est fait pour souffrir.
J’y mets mes heures et mon âme,
Je ne sais faire que ça.
J’y laisse ma graine,
Et mes rêves au feu,
Pour le public, pour être deux,
Est-ce qu’on est deux ?
Est-ce qu’on est deux ?
Refrain :
Dans ma guitare, depuis que je,
Vois que les filles se prennent au jeu,
Je joue du charme, je sors les ailes,
Et quand je joue, je pense à elles.
Dans ma guitare, depuis que je,
Refais des gammes, claque des riffs,
Je contiens flammes, et coups de griffes
Je joue le drame, j'envoie du feu
Mais quand je joue... j'en crêve un peu.
J’écris des trucs lorsque je penche,
Des pages noires, des pages blanches,
"L’inspi" c’est pas très logistique,
C’est du divin pour agnostique.
Partout ailleurs, je traine la vie,
Je suis nulle-part, si pas ici..
D’autre part nul si je m’ennuie.
PONT :
J'ai la guitare en excroissance,
En bandoulière, en résilience,
Un espace temps, juste pour toi
Je l'ouvre ainsi, écoute ça...
SOLO
Dans ma guitare, depuis que je,
Vois que les filles se prennent au jeu,
Je joue du charme, je sors les ailes,
Et quand je joue, je pense à elles.
Dans ma guitare, depuis que je,
Refais des gammes, claque des riffs,
Je contiens flammes, et coups de griffes
Je joue le drame, j'envoie du feu
Mais quand je joue... j'en crêve un peu.
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LE MASQUE
(François Pelissou)
Duo homme / femme
Lui
Je venais te voir un peu pour rien
Te présenter à un copain
Pour me détourner sans doute
De mes fièvres et de tes doutes
On sort grandi de ta maison
Comme des années, comme des saisons
Qui dansent sous mes doigts
Qui me retiennent chez toi
Elle
Je venais te voir un peu de loin
Refaire le monde c’est très bien
J’étais pour l’heure, bien près de toi
Mais je savais les faux pas
Avec ce trouble, tenir le cap,
Etait un bien joli pari
De nos échanges, je ne dérape
Mon capitaine et mon ami.
Refrain :
Tu es de celle que j’ai connu,
Un barrage à mes rêves
Le garde-fou de mes folies
Inaccessible au piège
A cet amour, cet interdit
Aux pensées qui dérangent
Buvons ensemble à l’ironie
Rions ensemble mon ange.
Lui
Ne fais pas cas de mes frissons
J’aime le doute et l’illusion
De croire en des palais secrets
De vivre l’hiver en été
Peut-être serais-je pris dans les filets
D’une sirène du vieux port
Mais le temps n’est pas compté
Et je t’ai rencontré d’abord, tu dis..
Elle
Tel un homme ivre,
Tu penses doubles
Et pour toi moi je suis trouble
Je serais là malgré le temps
Même pour ce mec c’est pas autant.
Car chaque mot que tu prononces
M’apaise et me libère
De ce masque qui me coute cher.
Refrain
Editeur : Sergent Major Company
Auteur : François Pelissou
Tel : 01 86982770
Whatsapp : +972 58 785 1430
LAISSE ALLER
(François Pelissou)
Je roule, Je roule...
Pour avoir le vent dans ma main,
C'est comme un supplément de vie,
Et ce murmure à mon oreille,
A la croisée des chemins...
« Souffle moi la direction,
A prendre ou à laisser. Dis...
"Ais-je l’allure d’un capitaine ?
Briqueur de pont, ou un plombier ? "
Je connais bien les bords de route,
Les aires de repos, le pied-à-terre,
Sans loi, ni toi... la foi me cherche
En exil, loin de mes pairs
La solitude, c'est ça l'enfer.
Ma main fourmille encore,
des vibrations de la machine
Retour de flemme du guerrier
Je laisse faire, je laisse aller…
Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end
Tout mes amis taillent la route
Sortir de soi c'est aller loin,
Peut être que, pas tant que ça,
je vous rejoins
Et je laisse faire, je laisse aller… bis
Y a que ça à faire, toi même tu sais..
Et tous mes frères le savent,
C'est la nuit qu'on qu'on prend le temps
Qu'on crie, qu'on chante et qu'on s'écoute
Parce qu'en semaine, c'est différent.
On achète Harley ou Preston,
D’la vie en hautes définition..
Mais une fois le pied à terre..
Ca fait l’effet d’une pompe à air.
Pont :
Tomber le masque,
ôter son casque pour l’été…
juste un été, respirer, respirer.
Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end
Tout mes amis taillent la route
Sortir de soi c'est aller loin,
Peut être que, pas tant que ça,
je vous rejoins
Et je laisse faire, je laisse aller… bis
Y a que ça à faire, toi même tu sais..
PONT
Moi je préfère les secousses,
A la routine, l'impromptu..
Et puis les livres aux cartes postales
Même si parfois ça finit mal...
Mais prévois t-on la tramontane,
Et les bourrasques de côtés ?
La bise en brise sur le dos,
Pas vu venir, pas aussitôt,
Passer du sucre au doux amer
Un baiser cru sur la visière,
je laisse aller
je laisse faire.
Puisque c’est écrit…
Laisse donc aller,
oui laisse faire.
Puisque c’est écrit,
De toute manière...
Qu’en ai-je à faire, c'est le week-end
Tout mes amis taillent la route
Sortir de soi c'est aller loin,
Peut être que, pas tant que ça,
je vous rejoins
Et je laisse faire, je laisse aller… bis
Y a que ça à faire, toi même tu sais..
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